Chaque social media nous fait endosser une posture différente
C’est en discutant avec Pierrick Valin que m’est venue cette idée. Effectivement chaque média social place son utilisateur dans une posture différente face aux marques. Et dans le nom qu’on vous attribue. Et dans la façon de pouvoir interagir avec elles.
- Sur Facebook, vous êtes un fan. Cela vous place d’emblée dans une posture infantilisante et relativement passive.
- Sur Twitter, vous êtes un follower, un suiveur perdu dans la masse. On vous place également dans une posture relativement passive.
- Sur Google+, vous êtes un circler. Vous êtes actif. C’est vous qui passez à l’action en décidant de cercler une personne ou une marque.
Et cela ne s’arrête pas là. Comme l’a dit Pierrick dans son dernier article sur My Community Manager : « Sur G+, la marque devient en quelque sorte un individu. Cela modifie effectivement l’approche que nous pourrions avoir vis-à-vis d’un réseau social ».
Une page Facebook ne peux pas « suivre » ses fans. Elle ne peut liker que d’autres pages. Le fan est forcément « fan » et la marque forcément « l’idole ». La communication est strictement top-down (anti-sociale ?).
A l’inverse, une page Google+ peut encercler des « particuliers », suivre leur actualité, partager leur posts, bref, interagir vraiment avec eux.
Pour moi, une marque présente sur le web (donc forcément sociale aujourd’hui) devrait établir sa présence et sa relation client tel un commerçant de quartier : disponible, sympa, qui vous reconnaît quand vous arrivez et qui échange avec vous d’égal à égal.