Pourquoi Facebook a manqué son virage social en introduisant ses pages fan

Chaque social media nous fait endosser une posture différente

 

C’est en discutant avec Pierrick Valin que m’est venue cette idée. Effectivement chaque média social place son utilisateur dans une posture différente face aux marques. Et dans le nom qu’on vous attribue. Et dans la façon de pouvoir interagir avec elles.

  • Sur Facebook, vous êtes un fan. Cela vous place d’emblée dans une posture infantilisante et relativement passive.
  • Sur Twitter, vous êtes un follower, un suiveur perdu dans la masse. On vous place également dans une posture relativement passive.
  • Sur Google+, vous êtes un circler. Vous êtes actif. C’est vous qui passez à l’action en décidant de cercler une personne ou une marque.

Et cela ne s’arrête pas là. Comme l’a dit Pierrick dans son dernier article sur My Community Manager : « Sur G+, la marque devient en quelque sorte un individu. Cela modifie effectivement l’approche que nous pourrions avoir vis-à-vis d’un réseau social ».

Une page Facebook ne peux pas « suivre » ses fans. Elle ne peut liker que d’autres pages. Le fan est forcément « fan » et la marque forcément « l’idole ». La communication est strictement top-down (anti-sociale ?).

A l’inverse, une page Google+ peut encercler des « particuliers », suivre leur actualité, partager leur posts, bref, interagir vraiment avec eux.

Pour moi, une marque présente sur le web (donc forcément sociale aujourd’hui) devrait établir sa présence et sa relation client tel un commerçant de quartier : disponible, sympa, qui vous reconnaît quand vous arrivez et qui échange avec vous d’égal à égal.

Are you a fan a follower or a circler ?

Le métier de community manager vol.5

Evidemment c’est une question de rhétorique et pourtant je vous jure que cela existe !

un pure player peut-il encore se passer d'un community manager

Alors, un pure player peut-il encore se passer d’un community manager ?

Pour ceux qui ne le savent pas, un pure player est une entreprise présente uniquement sur internet. Elle ne vend donc ses produits ou services que par le biais de son site internet, souvent e-commerce. Amazon.com est un bon exemple quoique de plus en plus de pure player se lancent dans l’aventure de boutiques physiques, même si certaines ne sont qu’éphémères.

Alors autant le webmarketing est une évidence pour les pure player, autant certains hésitent encore à embaucher un community manager. Pourquoi ?

  • « Le dernier stagiaire nous a déjà créé notre page Facebook et notre compte Twitter »
  • « Le dernier stagiaire nous a appris comment poster »
  • « On a essayé pendant 3 mois. Ça ne marche pas, on ne vend pas plus »

Comment vous dire…

  • Certes il y a beaucoup de monde sur Facebook et Twitter mais ces médias sociaux sont-ils les plus adaptés à votre secteur ? Vos clients et prospects sont-ils dessus ?
  • C’est un bon début mais quid d’un minimum de stratégie ? Avez-vous au moins formulé des objectifs à votre présence sur ces médias ? Image de marque, communication corporate, promotion, proximité, veille, recrutement, service après-vente ?
  • Il y a des bonnes pratiques et il y en a des mauvaises. Par exemple, il ne faut pas parler QUE de son entreprise sur sa page. Ce n’est pas parce que Facebook nomme « fan » la personne qui vient de liker votre page, qu’elle sera une véritable fanatique de tous vos produits. Il faut donc créer des posts à valeur ajoutée pour les personnes qui vous suivent (conseils, astuces, etc…) pour les intéresser. Votre catalogue de produits, ils savent très bien où le trouver ! Le community management met du temps à porter ses fruits, il faut savoir penser à long terme, penser en priorité à la fidélisation de vos clients. Dois-je rappeler le coût d’acquisition d’un client par rapport à sa fidélisation ?

Un dernier point. Comme l’a fait remarquer Cédric Deniaud dans son article : « Oubliez les médias sociaux, pensez Digital Marketing » il faut aujourd’hui penser sa stratégie de Digital Marketing de manière globale. Les médias sociaux sont devenus le quotidien de millions de français. Il est donc impensable en 2013 de ne pas intégrer les médias sociaux à sa stratégie de Digital Marketing (référencement,e-mail marketing, AdWords, etc..), telle une pièce d’un puzzle, qui sera elle-même une pièce de sa stratégie Marketing globale (publicité en radio, presse ou TV, affichage 4×3, rencontres lors de salon, RP, etc…).

Une utilisation seule, même pertinente, des médias sociaux ne fera pas bondir votre chiffre d’affaires de 400% en 3 mois. Cela dit, s’en priver à l’échelle d’une stratégie plus globale, deviendra de plus en plus dommageable…

Vous pouvez retrouver les précédents volume de « Le métier de community manager » :

  1. Un bon community manager doit-il être célibatire ?
  2. Les community managers doivent-ils parler anglais ?
  3. Le week-end, c’est quoi le week-end ?
  4. On n’apprend pas LE community management, on apprend à community manager

Quitter Facebook

Pourquoi j’ai décidé de quitter la page Facebook Social Reflex que j’animais ?

 

Quitter sa page Facebook

 

Voici les quelques explications que j’ai donné directement sur celle-ci : 

 » Si vous voyez ce message, vous ferez partie des 10% de chanceux à qui Facebook accorde le droit de voir les actualités de la page qu’ils ont choisi de suivre.

Sur un réseau « social », l’information devrait être un droit !
Or Facebook essaie de m’obliger à payer pour que vous puissiez voir des informations qui vous intéressent.

[lire l’article : Nouvel Admin Panel des pages Facebook]

Ce n’est pas le cas sur d’autres plateformes

Si je pars, vous me suivez ?
Il y a le site, le blog, Twitter, la page Google+ et la page LinkedIn

A bientôt,

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